Credit: Isaac Sterling/Courtesy of Persona PR. Hair: Hair by Gui. Makeup: Anton K. Styling: Victor Blanco. |
Ecrit par Brittany Frederick
Sarah Wayne Callies joue une autre
femme forte dans The Long Road Home sur National Geographic, et a discuté avec
FanSided sur son interprétation du personnage LeAnn Volesky et son travail
hors-écran.
Sarah Wayne
Callies a un don pour jouer des personnages féminins forts. Cela a été
particulièrement visible dans la mini-série originale de NatGeo, The Long Road
Home, où elle interprète l'héroïne de la vie réelle, LeAnn Volesky. Alors que
le mari de LeAnn, Gary Volesky, était en première ligne de guerre au
Moyen-Orient, LeAnn et ses compagnes mènent leur propre bataille pour garder le
front uni et aider leurs épouses lorsqu'elles subissent un événement qui change
leur vie.
FanSided a
parlé à Sarah Wayne Callies avant l'épisode final de ce soir pour discuter de
la raison pour laquelle The Long Road Home l'a touchée, comment elle se compare
à son rôle principal dans Colony sur la chaîne USA et les grandes étapes de sa
carrière.
FanSided:
Qu'y avait-il à propos de The Long Road Home qui vous a donné envie de jouer
LeAnn Volesky?
Sarah Wayne
Callies (SWC): C'était
beaucoup de facteurs. Mike Medavoy, le producteur exécutif, a été le premier à
produire des histoires emblématiques et puissantes sur les conflits dans le
cinéma ... Tout ce qui vient de ce pedigree mérite d'être pris au sérieux. Je
me suis mariée à une famille de militaires, et c'est quelque chose que je
prends très personnellement.
FanSided: Normalement,
quand nous vous voyons, que ce soit en tant que Katie Bowman dans Colony ou
Sara Tancredi dans Prison Break, vous êtes impliquée dans l'action. Était-ce un
changement de représenter LeAnn, qui ne fait pas partie du combat?
SWC: Ça l’était absolument. Je ne
sais pas si j'ai forcément construit une carrière autour de ces rôles de femme
à la maison. À bien des égards, il y a quelque chose de très paisible à ce
sujet. Toute l'histoire tourne autour du maintien d'un front de maison stable,
parce que c'est aussi une partie de l'armée. Si vous parlez à n'importe lequel
d'entre eux, le général Volesky a beaucoup parlé dans ses entretiens de la
valeur de la contribution de LeAnn à sa capacité de diriger, car il savait
qu'elle faisait la même chose à la maison avec le Family Readiness Group.
FanSided: Même
si elle n'est pas sur la ligne de front, The Long Road Home ajoute à votre
litanie de personnages féminins forts. Comment diriez-vous que LeAnn Volesky se
compare à Katie Bowman ou Sara Tancredi?
SWC: La plus
grande différence entre eux est qu'elle est un vrai être humain. Je pense que
j'ai ressenti une énorme responsabilité dans la vie que LeAnn Volesky a menée
en la représentant. Cela n'aurait aucun sens de faire une impression d'elle.
Mais j'espérais qu'en parlant aux gens, j'ai compris qui elle était en tant
qu'être humain, et j'ai essayé de laisser cet esprit guider toutes les
décisions du jeu d’acteur à partir de là.
FanSided: Est-ce
qu'il y avait une partie de la mini-série qui était particulièrement captivante
pour vous?
SWC: Les choses
dont je suis vraiment impatiente, d'avoir lu [le livre de Martha Raddatz], c'est
beaucoup de ce qui s'est arrivé avec l'histoire de Tomas Young. Ayant dit que
je me suis mariée à une famille militaire, pour moi les conséquences d'un
conflit sont souvent la partie la plus importante de l'histoire. Vous pouvez
être dans une bataille ou un engagement qui dure des heures, des jours, des
semaines, peut-être même des années. Mais quand vous rentrez pour vivre le
reste de votre vie, [vous devez] passer à travers votre vie et porter tout ce
que vous avez, quelles que soient les blessures que vous avez eu sur le champ
de bataille.
FanSided: Cela
est une année très occupée pour vous, comprenant la saison 5 de Prison Break et
la saison 2 de Colony. Comment était l’année 2017 pour Sarah Wayne Callies,
abordant ces projets très différents?
SWC: Ça a été
un peu un tourbillon. Je suis allée directement du tournage de la cinquième
saison de Prison Break à la deuxième seconde de Colony. J'ai passé toute ma pause
à être derrière les caméras pendant, je pense, six à huit semaines. Puis j'ai
pris ma première vraie pause en huit ans.
FanSided: Parlons
de Sarah Wayne Callies, la directrice, parce que vous ajoutez cela à votre CV
maintenant. Combien de temps en plus faîtes-vous derrière la caméra?
SWC: J'ai
commencé à diriger en partie en autodéfense, parce que j'écris depuis un moment
et je suis toujours à la recherche de réalisatrices pour diriger ce que
j'écris. Ils étaient rares, alors j'ai pensé que la chose la plus intelligente
à faire serait d'en devenir une moi-même.
J'ai quelques autres projets d'écriture. Un avec une comédienne avec qui
je suis très impatiente de travailler, nous co-écrivons quelque chose ensemble.
Finalement, après 10 ans, je l'ai appelée et je me suis dit: est-ce qu'on peut
faire ça ensemble? Ensuite, nous avons appris à nous connaître et maintenant
nous travaillons là-dessus. J'essaie de produire un documentaire sur les
réfugiés contre la violence. Il y a beaucoup de fers dans le feu.
La seule chose que je peux dire à coup sûr, c'est que la troisième saison
de Colony s'annonce être la meilleure. Tourner avec cette équipe a été
incroyable. Il y a une semaine, ils ont publié un script avec mon nom sur la
page de titre sous le mot «réalisateur», et c'était plus émouvant que je ne
l'imaginais.
FanSided: Comment
cette expérience de direction a-t-elle été pour vous jusqu'à présent?
SWC: Cela a été
un cadeau formidable, au nom des [créateurs de Colony] Carlton [Cuse] et Ryan
[Condal] et de tout le monde. Signer pour cela est vraiment émouvant. Ce fut un
processus extraordinaire. J'ai beaucoup appris et j'ai une perspective très
différente de la carrière dans laquelle je suis depuis très longtemps.
Mais c'est
aussi très excitant parce que c'est un groupe d'acteurs que j'aime vraiment,
pour qui j'ai tant de respect et beaucoup d'histoire en ce moment. Et c'est
l'épisode neuf, et c'est unique en son genre [avec] beaucoup de rencontres que
nous n'avions jamais vues auparavant.
FanSided: Ce
qui nous amène à votre documentaire sur les réfugiés. Alors que vous jouez des
femmes fortes comme LeAnn Volesky dans The Long Road Home, vous êtes tout aussi
forte hors-caméra en aidant les réfugiés du monde entier. Qu'est-ce qui motive
Sarah Wayne Callies dans l'humanitaire?
SWC: C'est une période difficile
pour les personnes impliquées dans le travail humanitaire, et je pense que
c'est un moment un peu déchirant. J'ai l'impression que la presse ment à propos
de mes amis dans la presse, mais au lieu d'être un ami acteur accusé d'avoir eu
une quelconque liaison qui n'a jamais eu lieu, ce sont des amis dans des camps
de réfugiés et une situation de vie ou de mort.
En tant que
fille d'un réfugié, je pense que c'était la rhétorique du début du XXe siècle,
[lorsque] mon grand-père a fui à huit ans avec ses trois frères. Je pense à
tous les brillants ingénieurs, artistes et humanistes, philosophes et romanciers
dans ces camps qui ont juste besoin d'être placés dans un endroit où ils
peuvent grandir et s'épanouir.
Je veux être
la voix la plus forte possible pour contrer cette campagne de dénigrement qui
dit qu'ils sont dangereux, et pour être une voix qui rappelle à la population
que les gens qui ont fui la violence ne veulent que la paix. C'est 100% de mon
expérience car je suis allée dans les camps en Irak, en Thaïlande, en Serbie et
en Macédoine, et tous les centres de réinstallation. Cela me brise un peu le
cœur et je me sens un peu perdue à faire ce que je peux. Il y a beaucoup de
gens formidables qui soutiennent ce documentaire, et je crois que nous allons
le faire.
Je vis une
vie dont je ne pourrais pas être plus reconnaissante. Et je vis cette vie parce
que les États-Unis ont ouvert les bras à mon grand-père pour qu'il ne soit pas
tué comme un garçon de huit ans dans le pays où il est né. Il semble juste que
nous donnions cette possibilité de le faire aussi..
Via : FanSided
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ENGLISH - Original article :
Sarah Wayne Callies interview: Star takes The Long Road Home
Sarah Wayne Callies portrays another strong woman in NatGeo’s The Long Road Home, and spoke to FanSided about playing LeAnn Volesky and her work off-screen.
Sarah Wayne Callies has a gift for playing strong female characters. That’s been on particular display in NatGeo‘s original miniseries The Long Road Home, where she portrays the real-life heroine LeAnn Volesky.
While LeAnn’s husband Gary Volesky was on the front lines of war in the Middle East, LeAnn and her fellow wives fought their own battle to hold the homefront together and to help their spouses when they returned from life-changing events.
FanSided spoke to Sarah Wayne Callies ahead of tonight’s final episode to discuss why The Long Road Home struck a chord with her, how it compares to her starring role on USA‘s Colony, and the big milestones she’s reaching in her career.
Read what she had to tell us below, and don’t miss the miniseries finale at 10 p.m. on NatGeo.
FanSided: What was it about The Long Road Home that made you want to play LeAnn Volesky?
Sarah Wayne Callies (SWC): It was a lot of factors. One of the first and foremost was [executive producer] Mike Medavoy, who’s been a producer of some of the iconic and powerful stories about conflict in filmmaking … Anything that comes from that pedigree is worth taking seriously. I married into a family of servicemen, and it is something that I take very personally.
FanSided: Normally when we see you, whether it’s as Katie Bowman in Colony or Sara Tancredi in Prison Break, you’re involved in the action. Was it a change to portray LeAnn, who’s not part of the fight?
SWC: Absolutely it was. I don’t know if I necessarily built a career around these stay at home wife [or] mom roles. In a lot of ways, there’s something very peaceful about it. The whole story revolves around maintaining a stable homefront, because that’s a part of the Army as well. If you talk to any of these guys, especially General Volesky has spoken extensively in interviews [about] the value of LeAnn’s contribution to his ability to lead, because he knew she was doing the same kind of leading at home with the Family Readiness Group.
FanSided: Even though she’s not on the front lines, The Long Road Home adds to your litany of strong female characters. How would you say that LeAnn Volesky compares to Katie Bowman or Sara Tancredi?
SWC: The biggest difference between them is she’s a real human being. I think I felt a tremendous responsibility to the life that LeAnn Volesky has led in representing her. It wouldn’t have made any sense to do an impression of her. But my hope was that by talking to the people, I got a sense of who she was as a human being, and tried to let that spirit guide all the acting decisions from there.
FanSided: Was there any part of the miniseries that was particularly captivating for you?
SWC: The stuff I’m really looking forward to, having read [the Martha Raddatz book], is a lot of what happened with the Tomas Young story. Having said I married into a military family, to me the aftermath of a conflict is often the most important part of the story. You can be in a battle or engagement that lasts hours, days, weeks, maybe even years. But when you come home to live the rest of your life, [you have] to move through your life and carry whatever baggage you have, whatever wounds you got on the battlefield.
FanSided: It caps a very busy year for you, including Prison Break season 5 and Colony season 2. What has 2017 been like for Sarah Wayne Callies, tackling these very different projects?SWC: The stuff I’m really looking forward to, having read [the Martha Raddatz book], is a lot of what happened with the Tomas Young story. Having said I married into a military family, to me the aftermath of a conflict is often the most important part of the story. You can be in a battle or engagement that lasts hours, days, weeks, maybe even years. But when you come home to live the rest of your life, [you have] to move through your life and carry whatever baggage you have, whatever wounds you got on the battlefield.
SWC: It’s been a bit of a whirlwind. I sort of went straight from filming the fifth season of Prison Break to filming the second second of Colony. I spent my whole hiatus shadowing until the last, I think, six to eight weeks. Then I took my first real break in eight years.
FanSided: Let’s discuss Sarah Wayne Callies, the director, because you’re adding that to your resume now. How much more are you doing behind the camera?
SWC: I’ve started directing partly in self-defense, because I’ve been writing for a while and I’m always on the lookout for female directors to direct what I write. They were in short supply, so I thought the smart thing to do would be to become one myself.
I’ve got a couple other writing projects. One with a female comedian that I’m really excited about and we’re co-writing something together. Finally, after 10 years, I called her up and was like, can we do this together? Then we got to know each other and now we’re working on that. I’m trying to produce a documentary on refugees against violence. There’s a lot of irons in the fire.
The only thing I can say for sure is the third season of Colony is shaping up to be head and shoulders our best. Shooting with that crew has been amazing. A week ago they published a script with my name on the title page under the word “director,” and that was more moving than I expected it to be.
As someone who’s the daughter of a refugee, I just sort of think this has been the rhetoric in the early part of the 20th century, [going back to] when my grandfather fled for his life at eight years old with his three brothers. I think about all of the brilliant engineers and artists and humanitarians, philosophers and novelists in these camps that just need to be planted someplace they can grow and flourish.
I want to be the loudest voice that I possibly can to counter this smear campaign that says they’re dangerous, and to be a voice that reminds people that people who have fled violence only want peace. That’s 100 percent of my experience whether I’ve been in the camps in Iraq, Thailand, Serbia or Macedonia, or all the relocation centers. It kind of breaks my heart, and I feel a little bit at a loss doing what I can. There’s a lot of great people supporting this documentary, and I feel we’re going to get it done.
I’m living a life that I could not be more grateful for. And I’m living this life because the United States opened it’s arms to my grandfather so he wouldn’t be killed as an eight-year-old boy in the country he was born in. It just seems fair [that] we give that opportunity to do that too.
__________________
- Marine
@SarahWCalliesFR
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